Qui sommes-nous ?

Thierry Lamote

est psychologue clinicien, psychanalyste et Maître de conférences en psychopathologie clinique à l’Institut des Humanités, des Sciences et des Sociétés (IHSS) de l’Université de Paris. Il a coordonné l’équipe de psychologues intervenant sur le dispositif de recherches-cliniques mis en place entre l’Association Recherche en Psychanalyse et le Centre de Prévention et d’Insertion Citoyenne de Pontourny (CPIC-37), avant d’être nommé coordinateur scientifique, puis directeur adjoint, et maintenant directeur du Centre d’Etude des Radicalisations et de leurs Traitements (CERT), fondé par le Pr F. Benslama, Université Paris Diderot-Paris 7 / Maison des Sciences de l’Homme.

Ses travaux de recherche traitent aussi bien des pathologies individuelles (psychose, perversion, névrose) que des accidents du lien social (sectes, souffrance au travail, terrorisme et radicalisation islamistes). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques, dont • La farce, ou la condition humaine post-tragique. Une clinique psychanalytique du lien social libanais, en coll. avec Dina Germanos Besson, Collection Psychanalyse&, Toulouse : Presses Universitaires du Midi, 2019. • L’envers obscène de la modernité, De la Scientologie à Daech. Paris : Editions Hermann, 2017. • La Scientologie déchiffrée par la psychanalyse. La folie du fondateur L. Ron Hubbard. Collection Psychanalyse&, Toulouse : Presses Universitaires du Mirail, 2011. • « La “niche écologique islamo-occidentale”, matrice de la radicalisation islamiste », en coll. avec Fethi Benslama, dans Research in Psychoanalysis 2017/1 (N° 23), p. 15a-26a. • « Le religieux, entre processus collectifs et symptôme individuel – Eléments pour une approche clinique de la radicalisation », en coll. avec Annabelle Jaccard et Léa Kalaora, dans Verba D., Guelamine F. (dir.), Faits religieux et laïcité dans le secteur social et médico-social. Une question de management ?, Paris : Dunod/Andresi, 2018.

Guillaume Monod

Ses travaux portent sur la santé mentale en détention des détenus majeurs et mineurs et sur la prise en charge clinique des personnes engagées dans un processus de radicalisation.
Il a publié En prison, paroles de djihadistes, aux Editions Gallimard (2018) qui a été récompensé par le prix de l’Académie des sciences morales et politiques en 2019.

Soraya Ayouch

Elle est collaboratrice du centre Minkowska pour l’accueil des réfugiés à Paris. Elle participe au programme de Doctorat de la paix du Cercle de réflexion des Nations (organisme issu des Nations Unies). Chercheure associée au CRPMS (Centre de recherches psychanalyse, médecine et sociétés), elle est l’auteure d’une thèse de doctorat de l’Université Paris Diderot sur « Transmission et métaphore maternelle dans la culture. L’exemple des mythes grecs et des contes des mille et une nuits ». Elle est également l’auteure de plusieurs articles sur ce sujet.

Thomas Bouvatier

Il forme des acteurs sociaux et publics à la clinique du rejet de l’autre, de la radicalité et de la radicalisation culturelle, politique ou religieuse.

Doctorant, attaché au laboratoire du Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société de l’université Paris VII.
Son dernier ouvrage, « Petit manuel de contre-radicalisations », est paru aux PUF en 2017.

Patricia Cotti

Elle poursuit des recherches portant sur les processus psychopathologiques qui accompagnent la radicalisation violente, à partir d’études de cas approfondies psychanalytiques et psychodynamiques de terroriste acteurs solitaires qu’ils soient d’extrême droite ou islamistes. Elle dirige le pôle psychologie de l’ANR RIGORAL 2017 (Religiosités intensives, Rigorismes, Radicalités). Dans le cadre de ses recherches sur la radicalisation elle participe à des évaluations de jeunes signalés pour radicalisation à Strasbourg. Publications récentes : Cotti P, Meloy R. The Tamerlan Tsarnaev Case: The Nexus of Psychopathology and Ideology in a Lone Actor Terrorist.  Journal of Threat Assessment and Management, May 2019; Cotti, P. Processus de radicalisation, paranoïa idéologique, et contention d’un trouble psychotique. Le cas de Tamerlan Tsarnaev, Les Cahiers Henri Ey. Septembre 2016 n°37-38, pp ; 47-70 ; Cotti, P. On the Path of Election and Martyrdom : some psychic mechanisms involved in the Anders Behring Breivik’s determination’s a terrorist, The psychoanalytic Review August 2015, 102 (4), 551-579; Cotti, P. Deconstructing persecution and betrayal in the discourse of Anders Behring Breivik. A preliminary essay, Internal Journal of psychoanalysis, March 2015, 96:1041-1068; ,Cotti P., « De l’errance terroriste de Breivik : entre idéologie antiféministe et psychopathologie » in Benslama Fethi ( Dir.) Le Désir et la cruauté. Paris : Editions Lignes, 015, pp. 81-94.

Yana Grinshpun

Elle est également membre de l’équipe  de recherche Clesthia.  Pendant des années, elle a travaillé sur des phénomènes liés au fonctionnement morpho-syntactique du français,  à la linguistique d’énonciation et à la sociolinguistique historique.  Elle a consacré  les dix dernières années de ces recherches  à l’analyse du discours médiatique,  la description de procédés de manipulation . Ses derniers articles portent  notamment sur l’analyse des discours de propagande véhiculés  par les médias, leur circulation, leur réception et leur influence dans l’espace francophone contemporain. Actuellement, elle occupe un poste d’enseignant-chercheur à l’Université Paris III et donne un séminaire de M2 sur le fonctionnement du discours médiatique. Dernières publications sur le sujet : « Les  travers du discours antiraciste: le cas de G. Bensoussan » in Hommages à Pierre-André Taguieff, CNRS :Paris (2019) ; « De la victime à la victimisation : la construction d’un dispositif discursif » (2019). Introduction  au numéro 23 de la  revue Argumentation et Analyse du Discours  Le dispositif victimaire et sa disqualification. https://journals.openedition.org/aad/2963; (A paraître : 2020) « « Nous » et « vous » : la dynamique des identités universitaires antagonistes lors des blocages du printemps 2018 » in (Paissa, P. Koren, R. dir.) Du singulier au collectif : construction(s) discursive(s) des identités collectives dans les débats publics. Lambert-Lucas; (2019) « Indignation », in  L’ABC de la haine et des radicalisés. Discours et contre-discours.  Ed. ENS de Lyon. (dir. Moïse, C. Bailly Lorenzi, N.) ; (2020) « Les nouveau médias d’information et les vieux procédés de manipulation » (en collaboration avec R. Assaraf) in Discours meurtriers  (Aubry, L. Turpin. B., Patino-Lakatos, G. dir), Paris : Peter Lang ; « L’imposture d’un faussaire : entre le discours identitaire et le discours linguistique. » (2020),  Le discours de l’imposture  ‘Salavador, X.-L. dir.) éd. Garnier.

Romuald Hamon

Ses travaux de recherche portent sur les phénomènes de croyance (conversion, radicalisation religieuse, dérives sectaires, etc.), les conduites sacrificielles et passages à l’acte meurtriers, le regain des extrémismes socioreligieux et politiques ainsi que sur l’essor des nouvelles formes de radicalités. Il a notamment codirigé l’ouvrage, en 2016, Psychanalyse et criminologie, aujourd’hui (P.U.R, Rennes) et, en 2018, l’ouvrage Les fanatismes, aujourd’hui. Enjeux cliniques des nouvelles radicalités (Erès, Toulouse).

Olivier Ouvry

Ses thèmes de recherche actuels sont : TRANSFEM, ou Le passage de la féminité au Féminin chez les patients MtF. Recherche en cours de financement CNRS, supports institutionnels UTRPP (Paris 13), INSERM (Unités 1018 et 976). Cette recherche traite de la construction du Féminin (en tant que nouveauté pubertaire, versus la féminité, propre à l’infantile) chez les patients transsexuels MtF (Male-to-Female). La radicalité de leur demande s’accompagne-t-elle d’un changement de position sexuée ? En tant que porteur de projet, il a engagé une recherche sur les marqueurs linguistique de la radicalisation : projet de détection numérique automatisée d’une radicalisation débutante (Humanité Numérique). Il étudie par ailleurs les indicateurs sociaux des effets des nouveaux discours. Il s’agit de suivre dans une interprétation foucaldienne et lacanienne les effets des nouveaux discours en termes de radicalité (discours décolonial et transgenres). Dernières publications s’inscrivant dans ces thèmes : (2019). Politics and sexual difference. Frontiers Psychol., 18 October 2019 ; Ouvry O. (2018). Lacan and adolescence: the contemporany clinic of the « sexual non-rapport » and Pornography. Frontiers, Psychology, topic Lacanian Psychoanalysis, 8.2299, February 2018/Volume 8/Article 2299.

Xavier-Laurent Salvador

Membre du conseil scientifique du DIM « Sciences du Texte » qu’il a continué à fonder, expert extérieur « Humanités Numériques » du Collège Éducation, enseignement supérieur et recherche du dispositif d’enrichissement de la langue française, il enseigne particulièrement l’histoire de la langue et les Humanités Numériques. Linguiste, il consacre une partie de ses recherches à l’analyse des discours, à la construction de l’ethos des personnes à travers les discours des réseaux sociaux et aux catalogages automatiques (bases de données XML/XQuery) de procédés de langues macro-structuraux. Il est membre de différents projets dont il coordonne la plateforme numérique au moyen du logiciel Isilex (http://www.isilex.fr) dont il est l’auteur: digitens.fr, projetgordes.fr, crealscience.fr. Dernières publications : (dir.), « Humanités Numériques: vers l’institutionnalisation », Revue Quaderni, Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme, Hiver 2018/2019, n°98. [ISBN-10 2-7351-2474-6, http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100194200; (avec J. Szlamowicz, 2018), Le Sexe et la Langue, Paris, Intervalles (ISBN: 978-2-36956-071-5) ; (2019),« Transformations disciplinaires en Littérature et Sciences Humaines à l’heure du numérique »,  Quaderni n°98, Hiver 2018-2019, Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (ISBN-10 2-7351-2474-6).

Maryline Specht

Experte certifiée par la Cours Pénale Internationale, officier expert sapeur-pompier, Maryline Cannou Specht est spécialisée en Gestion de crise et menaces psychosociales. Elle publie en 2009, en collaboration avec Guy Planchette, ancien Directeur de la sécurité RATP, Président Honoraire de l’Institut de Maîtrise des Risques, un ouvrage collectif sur le Management des risques et la Gestion de crise : « Le défi des organisations face aux risques », aux Editions Economica, ENSMP. Elle dirige le parcours « Ingénierie des Risques et des crises » des deux années de Master Risques et Environnement / Sciences Sociales de l’Université de Paris.

Jean Szlamowicz 

Il travaille sur les discours antisémites, les rapports entre idéologie, militantisme et sciences humaines, la rhétorique de la mauvaise foi, la constitution des discours manichéens. Auteur de Détrompez-vous ! Les étranges indignations de Stéphane Hessel décryptées (2011), Le sexe et la langue (2018) et de nombreux articles comme:  « La séduction et l’idéologie : sémantique, syntaxe, argumentation », E-rea [En ligne], 15.1 | 2017. URL : http://journals.openedition.org/erea/5930 (2017); « Métaphore, métonymie, pluriel : l’antisémitisme et le tabou musulman dans le procès de Georges Bensoussan », Menora, dir. Sh. Trigano, (en ligne, www.menora.info) (2017); « Détournements sémantiques et esquives rhétoriques : l’argumentation du nouvel antisémitisme », in Qu’est-ce qu’un acte antisémite ?, revue Pardès 55, Editions In Press (2014); 2020 (à paraître). « Créer des concepts » : dispositif discursif, sémantique et idéologie » in Des intellectuels dans l’arène. Mélanges offerts à Pierre-André Taguieff, dir. Annick Duraffour, Philippe Gumplowicz, Isabelle De Mecquenem et Paul Zawadzki, CNRS Editions.

Federico Tarragoni

Il dirige actuellement le Centre de recherches interdisciplinaires sur le politique (CRIPOLIS) de l’Université Paris 7-Denis Diderot. Spécialiste de sociologie politique et de théorie sociologique, il a publié L’Énigme révolutionnaire (Les Prairies ordinaires, 2015), Sociologies de l’individu (La Découverte, 2018) et L’esprit démocratique du populisme (La Découverte, 2019). Ses travaux ont été récompensés par le Prix Schneider/Aguirre-Basualdo de la Chancellerie des Universités de Paris et par le « Prix du jeune sociologue » de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF). Ses travaux se déploient dans trois axes de recherche : l’analyse des mouvements populaires et des processus révolutionnaires entre l’Europe et l’Amérique latine ; l’analyse des processus de politisation à l’échelle individuelle ; l’analyse socio-historique des idéologies politiques. Chacun d’entre eux se prête à dialoguer avec la thématique de la radicalisation, abordée, de manière positive et non normative, comme le processus d’« entrée en radicalité » des individus, suite à des ruptures biographiques ou à des événements politiques donnés.

Noëlle Diebold

Hommage à notre collègue Noëlle DIEBOLD
Noëlle nous a quittés le 2 Novembre 2019 après une douloureuse maladie. Sa formation de psychologue débutée à l’Ecole des Psychologues Praticiens a été complétée par un enseignement rigoureux reçu au sein de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris, enrichie par sa pratique clinique de psychothérapeute et au sein de groupes de recherche auxquelles elle participait activement. Elle a exercé avec convictions et engagement de 1983 à 2019.

En savoir plus

Isée Bernateau

Psychologue clinicienne et psychanalyste, elle est secrétaire de collection de la Petite Bibliothèque de Psychanalyse aux PUF. Elle est l’auteur de L’adolescent et la séparation, Paris, PUF, 2010 et de Vue sur mer. Lieux d’ancrage du psychisme, Paris, PUF, 2018. Elle a été lauréate du prix Pierre Mâle en 2008 pour ses articles sur l’adolescence.

Annabelle Jaccard

Elle a travaillé auprès d’adolescents souffrant de troubles du comportement. Elle a réalisé des interventions dans le cadre d’ateliers d’art-thérapie dans le service pénitentiaire d’insertion et de probation. Sous contrat doctoral à l’Université Paris-Diderot, sa recherche porte sur la radicalisation et ses enjeux subjectifs dans le milieu carcéral. En parallèle, elle mène des consultations psychologiques auprès des réfugiés.

Léa Kalaora

Elle effectue sa thèse sous la direction de Fethi Benslama et Laurie Laufer sur la radicalisation des femmes en France. Elle a soutenu en 2011 une thèse en anthropologie à l’Université de Montréal intitulée « Les occupations de fermes au Zimbabwe : récits, expériences et devenirs des fermiers blancs ».

Giorgia Tiscini

Docteure en psychopathologie et psychanalyse, sa thèse a pour titre : « La prison entre mythe et acte. Approches historique et clinique ».

Elle dispose d’une longue expérience en milieu carcéral et psychiatrique. Ses thèmes de recherche portent sur la prison, les effets du dispositif carcéral, la clinique de l’acte et du passage à l’acte, la violence et le phénomène de radicalisation. Elle est l’auteure de plusieurs articles dont : Le passage à l’acte à l’épreuve du post-contemporain [Tiscini G., Ansermet F., (2018), Évolution psychiatrique], et Les effets de l’incarcération chez les mineurs [Tiscini G., (2018), Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence].

Marie Letessier

Elle a principalement travaillé dans le champ de l’adolescence et de l’âge adulte (consultations familiales interculturelles, expérience en milieu carcéral, dispositif d’écoute pour les adolescents et jeunes adultes).

Son travail de recherche de fin d’études a porté sur l’addiction comportementale au regard du normal et du pathologique (2013).

Tamara Guénoun

Elle est spécialisée dans le champ de l’adolescence, des dispositifs de prise en charge des groupes, ainsi que de l’évaluation clinique des psychothérapies. Elle mène actuellement des recherches sur l’évaluation de l’impact des groupes à médiation sur un public d’enfants et d’adultes handicapés. Elle étudie actuellement la possibilité d’étendre ce dispositif à des personnes radicalisées à des fins de prévention.

Elle est aussi responsable scientifique du projet de recherche « Déficience intellectuelle et parentalité : offres alternatives d’accompagnement des adultes » financé par l’IReSP avec le CNSA.

Wael Garnaoui

Il est également enseignant vacataire en anthropologie à l’université de Sousse en Tunisie. Titulaire d’un master de recherche en « psychanalyse et médecine scientifique » de l’Université Paris-Diderot et d’un master en sciences politiques de l’Université Paris Dauphine, il est lauréat de l’AAP Attentats-Recherches CNRS 2016. Il mène des recherches sur les mutations politiques et leurs incidences sur les candidats à la migration clandestine et au Jihad.

Myriam Harleaux

Sensible à la clinique transculturelle, elle a été formée aux post-traumatismes, notamment les tortures politiques, les viols de guerre et ses périnatalités (Centre Minkowska, Hôpital Avicenne, Mana). La question du féminin est au cœur de ses thèmes de recherches.

Elle est l’auteure de plusieurs entretiens parus dans la revue scientifique L’Autre (« Le féminisme d’ici et d’ailleurs ; d’ailleurs à ici. Une photographie de »)

Sarah Troubé

Ses travaux de recherche portent sur les psychoses, les problématiques identitaires contemporaines, ainsi que sur les mutations actuelles de la santé mentale, dans leurs enjeux cliniques et épistémologiques.

Julien Arotcharen

Il prend en charge des jeunes adultes et des adolescents radicalisés dans le cadre de psychothérapies. Il est doctorant au Centre de Recherche en Psychanalyse, Psychopathologie et psychanalyse de l’université Paris-Diderot sous la direction d’Isée Bernateau. Sa thèse porte sur : « Le processus de radicalisation et la violence du sexuel génital ».

Catherine Pinson-Guillaume

Elle travaille en liens étroits avec des magistrats et des services de la protection de l’enfance. Elle effectue des expertises de femmes et d’enfants de retour de zones de guerre auprès du Tribunal pour enfants de Bobigny.

Marie Molinet

Elle a exercé en tant que psychologue en milieu carcéral dans un Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation et a commencé à s’intéresser à la question de la radicalisation. Ses champs de spécialisation sont les cliniques de la violence et de la délinquance, la psychopathologie adulte (en particulier la psychose) et le processus l’adolescence.

Yorgos Dimitriadis

Il a soutenu une thèse à l’école doctorale « Recherches en psychanalyse » de l’université Paris-Diderot. Depuis 2013, il est Maître de conférences et chercheur titulaire au CRPMS au sein du Département d’études psychanalytiques. Il est habilité à diriger des recherches depuis 2017. Il exerce en libéral comme psychiatre et psychanalyste à Paris et comme Pédopsychiatre à l’École expérimentale de Bonneuil.

Ses thématiques de recherches sont les rapports entre la psychanalyse, les neurosciences et la psychiatrie biologique (1), les rapports entre la sémiotique et la psychopathologie (2), les effets subjectifs des avancées technoscientifiques de la médecine (3), La clinique du social et les nouvelles pathologies (4). Il est l’auteur de plusieurs d’articles et chapitres de livres en français, grec, anglais, portugais et italien et d’un livre : « Psychogénèse et organogénèse en psychopathologie », Éditions de l’Harmattan, 2013. Il a codirigé l’ouvrage collectif « Le corps en crise dans la pratique psychanalytique et médicale », Hermann, 2017.

Danièle Epstein

Elle a exercé en hôpital psychiatrique et à la PJJ . Après un long parcours clinique avec des adolescents et leur famille, dans le cadre judiciaire, elle exerce aujourd’hui en libéral. Garantir l’espace psychique dans un contexte judiciaire, faire que la logique institutionnelle n’écrase pas la dimension du Sujet est un combat institutionnel permanent, dont elle a témoigné dans de nombreux articles. Au carrefour du politique et du social, elle livre une réflexion clinique autour du trauma, de l’exil, de l’errance, de la violence, et du processus d’embrigadement djihadiste qui guette ces adolescents déstructurés.

Auteur de nombreux articles et d’essais : « Pour une éthique clinique dans le cadre judiciaire », ed Fabert ; « Dérives adolescentes, de la délinquance au djihadisme », ed érès.

Alain Vanier

Il enseigne également à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Ses travaux portent sur les systèmes nosologiques et étiologiques organisateurs du champ psychiatrique et de leurs liens au domaine culturel et historique, sur la psychose de l’adulte et de l’enfant, sur les incidences subjectives de la modernité, sur les modèles rendant compte de la cure. A publié un grand nombre d’articles et d’ouvrages, dont : Une introduction à la psychanalyse, Paris, Armand Colin, 2010 ; Freud avec Lacan, (co-auteur Catherine Vanier) Herman, 2010 ; Lacan, Les belles lettre, 2003.

Hassan Rahioui

Il est chef du pôle VII, hôpital Sainte-Anne, directeur de recherche à l’Université Paris-Diderot, membre de Centre de recherche Psychanalyse Médecine et Société, auteur de travaux en Psycho-Addictologie et sur La thérapie interpersonnelle, PUF, 2016.

Imen Tewa

Sa thèse de doctorat porte sur la question de la radicalisation religieuse des adolescents Français et la relation parents-enfants dans cette problématique. L’intitulé de sa thèse est : « De la quête de l’idéal à l’engagement radical ». Ses thèmes de recherche sont la migration, la radicalisation, le deuil pathologique, la Tunisie post-révolution, la construction des subjectivités, les structures familiales et la modernité.

Daniel Oppenheim

Il a co-animé le séminaire interdisciplinaire « Ceux qui ont vu et su… Témoins de la barbarie » au Mémorial de la Shoah (2013-2015) et co-anime le séminaire interdisciplinaire « radic » depuis octobre 2016.

Ses travaux portent sur l’expérience de la violence extrême, due à la barbarie biologique (la maladie grave) ou humaine, particulièrement celle subie par l’enfant ou l’adolescent ; sur ses conséquences dans les familles sur plusieurs générations ; sur les façons de transmettre cette expérience. Il a écrit de nombreux articles, dans des revues francophones et anglophones, et 14 livres, parmi lesquels : Des adolescences au cœur de la Shoah. Le Bord de l’eau 2016 ; Lettre à un adolescent sur le terrorisme. Bayard 2015 ; Peut-on guérir de la barbarie ? Apprendre des écrivains des camps. DdB 2012 ; L’enfant très malade approché dans ses dessins. L’Olivier 2011 ; La littérature et l’expérience–limite. Campagne Première 2007 ; Héritiers de l’exil et de la Shoah. (avec Hélène Oppenheim-Gluckman). Eres, 2006.

Dalia Obeid

Elle est titulaire d’un Doctorat de Physiologie et Physiopathologie de l’Université Denis Diderot (Paris VII) et d’un Master de Santé Publique MPH de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM). Elle compte plus de dix ans d’expérience en recherche action sur le terrain au Liban et en France auprès des personnes vulnérables.

Elle a travaillé pour des établissements médico-sociaux, des organisations internationales, des bureaux d’études, des collectivités territoriales, des centres de recherche et des universités sur des thématiques de la santé communautaire, la prévention de la souffrance psychique des populations vulnérables, le développement des compétences parentales et psychosociales et la prévention de la radicalisation. Elle mène actuellement des projets de développement des compétences parentales et de lutte contre le déracinement dans des quartiers vulnérables en région parisienne.

Claire Littaye

Ses travaux de recherche portent sur les trajectoires des personnes radicalisées. Titulaire d’un Master interdisciplinaire en Droits de l’enfant de l’Institut Universitaire Kurt Bosch (Valais, Sion), son mémoire de recherche portait sur l’incidence de l’héroïsme dans l’engagement volontaire des enfants combattants.

Julia Sei

est titulaire d’un Ph.D. en sociologie de la religion intitulé « Ancient Christian Martyrdom and Modern Muslim Martyrdom: A Comparative Study from a Girardian perspective », achevé sous la direction du Professeur Clemens Sedmak (2015, King’s College, Londres). Dans sa thèse de doctorat, elle a comparé les discours de propagande associés à deux cas historiques de martyre : celui des chrétiens de Lyon en 177 ap. J.-C. et celui de la musulmane Wafa Idris, en 2002, à Jérusalem. Julia Sei a consacré ses recherches post-doctorales à analyser le discours radical et à comprendre la séduction qu’il exerce parmi les populations vulnérables. Elle a publié dans des revues à comité de lecture tels que Carnets ou Maghreb Machrek, éditée par la Fondation pour la Recherche Stratégique, ainsi que pour le think tank français IRIS.

Béatrice Dulck

Elle effectue sa thèse au sein du laboratoire « Unités Transversales de Recherche en Psychogénèse et Psychopathologie » de l’Université Paris 13 Villetaneuse, sous la direction de Florian Houssier et Angélique Christaki. Son sujet de recherche porte sur « l’embrigadement des adolescentes par les idéologies totalitaires comme DAESH : objet de croyance adolescent ? ». Elle effectue des communications sur des sujets mettant en jeu l’articulation entre droit et Psychanalyse.

Louis Brunet

Ses travaux de recherche portent sur la violence individuelle, groupale et de masse. Ils portent notamment sur les aspects psychologiques non nosographiques prédisposant à la violence individuelle et de groupe, l’étude des groupes terroristes, de la radicalisation, des génocides et de facteurs amenant un individu non pathologique à poser des gestes de grande violence. Il est notamment l’auteur de : « Agir, idéalité, violences ». in, Penser l’agir (Bouhsira, Costantino, Léandri éditeurs), Presses Universitaires de France, 83-98 (2018) ; Agir la violence. Quelques déterminants de la violence individuelle et de la violence groupale, Filigrane, 25, 2, 9-23 (2017) ; Terrorisme, violence de masse et radicalisation. Du Moi idéal au désengagement identificatoire, Carnet Psy, 191, juillet/août 2015, 48-51 (2015).
Casoni, D., Brunet, L. (2007). The psychodynamics that lead to violence. Part 1. The case of the chronically violent delinquent. Canadian Journal of psychoanalysis, 15, 1, 41-55.
Casoni, D., Brunet, L. (2007). The psychodynamics that lead to violence. Part 2. the case of « ordinary » people involved in mass violence. Canadian Journal of psychoanalysis. 15, 2, 261-280.

Éliane Theillaumas

Elle est actuellement psychologue honoraire de la police nationale où elle a exercé plus de trente ans dans le domaine du recrutement, de la formation et de l’accompagnement psychologique des agents et de leur famille. Elle intervient en tant qu’Experte judiciaire auprès de la Cour d’appel de METZ et la Cour d’appel de PARIS. Depuis 2014, elle travaille à l’Unité de lutte et de coordination antiterroriste (UCLAT), où elle est en charge de l’analyse, de l’évaluation clinique et de l’accompagnement des personnes radicalisées et de leurs proches.

Samira Ouïdjdi

Elle prend en charge des personnes souffrant de troubles psychiques dans le cadre de thérapies groupales et individuelles au sein d’un hôpital de jour et d’un centre-médico-psychologique.

Elle est doctorante au Centre de Recherche de Psychopathologie et de Psychanalyse de l’université Paris VII sous la direction de Fethi Benslama. Elle travaille sur la question du sujet radicalisé et son environnement familial.

Vasiliki Tsagkari

Elle a travaillé dans des organisations internationales, des centres de recherche et des associations ayant comme objectif l’évaluation psychologique, la prise en charge thérapeutique et la mise en place d’actions de prévention. Elle a aussi participé à des projets européens sur la protection de l’enfance. Elle s’intéresse aux thématiques du traumatisme, du deuil, de la migration et à leurs répercussions sur la vie psychique du sujet.

Nicolas Estano

Ses publications traitent principalement de la question de l’évaluation du passage à l’acte criminel, de la psychocriminologie et des liens entre le terrorisme et la radicalisation.

Maximilien Hamon-Rahuel

Sa thèse a pour objet d’explorer les liens entre psychoses, croyances politico-religieuses et passages à l’acte au sein des Unités pour Malades difficiles en France. Sa recherche vise à identifier les ressorts subjectifs du processus de radicalisation et du passage à l’action violente des personnes internées dans ces unités psychiatriques depuis le XIXeme siècle.